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Les niveaux d'autonomie.

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Avec le développement de la voiture autonome, les autorités ont décidé de créer des normes permettant de classer les voitures selon leur niveau d’autonomie.

Il existe deux échelles, l’une américaine (allant de 0 à 4) et l’autre européenne (allant de 0 à 5).
Nous étudierons la norme européenne, car c’est la plus précise. Elle découpe le niveau trois en deux sous niveaux (3 et 4).

 

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Niveau 0 : le conducteur uniquement

Dans le niveau 0, le conducteur garde totalement le contrôle sur toutes les fonctions du véhicule : freins, accélération, direction.
L’ordinateur de bord ne peut pas prendre la main mais, s'il existe, peut tout de même assister le conducteur via des alertes sonores lors du franchissement d’une ligne ou grâce à une caméra de recul par exemple.

 

 

Niveau 1 : le conducteur est assisté

Dans ce niveau, l’ordinateur de bord peut gérer la vitesse OU la direction. Le conducteur gardant la main sur l’autre fonction et le contrôle total du véhicule.
Le régulateur de vitesse adaptatif est un bon exemple de conduite autonome de niveau 1. En fonction du véhicule qui précède votre voiture, l’ordinateur de bord peut décider de ralentir pour conserver les distances de sécurité.

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Niveau 2 : automatisation partielle, le conducteur supervise la conduite.

A ce niveau, la voiture autonome peut prendre le contrôle de la vitesse ET de la direction. Nous pouvons prendre comme exemple le "park assist" : l’ordinateur de bord se charge de conduire temporairement le véhicule, le conducteur ne faisant que superviser les opérations. Il se doit malgré tout d’être très attentif et de reprendre le contrôle en cas de défaillance du système car sa responsabilité est toujours entièrement engagée.

L’Autopilot de Tesla est également concerné par ce niveau.
 

 

Niveau 3 : automatisation conditionnée

Dans cette catégorie, le conducteur délègue totalement la conduite dans des situations pré-définies. Par exemple, le conducteur lit rapidement ses messages, ou son journal en étant dans les bouchons du matin.
L’ordinateur de bord connait ses limites et son “conducteur” doit malgré tout être capable de reprendre la main. Surtout lorsque le véhicule lui signale son incapacité à gérer la situation.
On peut citer la fonction “assistant embouteillage” du XC90 Volvo qui se place dans cette catégorie où la voiture gère la conduite jusqu'à 50 km/h.

 

 

Niveau 4 : plus de conducteur dans certaines situations

Ici, il n'y a plus besoin du conducteur. Dans un contexte limité et une situation pré-définie, la voiture est capable de se déplacer sans son propriétaire. On peut prendre l’exemple d’une voiture capable d’aller se garer dans un parking. Elle pourra également revenir chercher son conducteur le moment venu.

 

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Niveau 5 : plus de conducteur, la voiture totalement autonome

La voiture est capable de conduire dans toutes les situations. La présence d'une personne devant le volant n'importe plus. En effet, dans ce niveau, l’ordinateur de bord prend le contrôle sur toutes les fonctions de la voiture.

Cela pouvait paraître futuriste il y a encore quelques années, mais les avancées récentes de la Google Car laissent à penser que la réglementation va bientôt devoir évoluer pour en tenir compte.

Récemment, c’est Tesla qui a dévoilé ses ambitions d’obtenir une voiture autonome de niveau 5 dans les deux prochaines années. Cela semble encore difficile à réaliser sachant que des voitures comme celles-ci ne sont pas encore légales.

L’évolution de ces technologies dépendra de la vitesse à laquelle nous accepterons de les adopter.

L’une des plus grandes complexités à prévoir pour l’ordinateur de bord de niveau 5 sera certainement de devoir tenir compte des réactions imprévisibles des êtres humains qui seront encore au volant ou utilisateur de la route.

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